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07 mars 2023

20h30

Embarquez pour un voyage lyrique et chorégraphique autour des cantates du café de Jean-Sébastien BACH et Nicolas BERNIER

Théâtre de St-Quentin-en-Yvelines - scène nationale
3 Pl. Georges Pompidou
78 054 Saint Quentin en Yvelines

Prochaines dates

À propos

Qui eut cru qu’au XVIIIe siècle l’histoire du café et celle de l’évolution des mœurs allaient de pair ? Jérôme Correas (chef d’orchestre et directeur artistique des Paladins) et Ambra Senatore (chorégraphe et directrice du CCNN) s’emparent de cette histoire grâce aux cantates de Bach et de Bernier. Deux cantates pleines d’humour et de poésie, qui parlent de liberté – l’émancipation et la liberté de la femme avec Jean-Sébastien Bach et la liberté de l’esprit avec le français Nicolas Bernier. Avec ce nouveau spectacle, Ambra Senatore et Jérôme Correas revisitent la musique baroque au filtre de la modernité.

Serré ou allongé, au lait ou sans sucre, le café fait partie de notre quotidien depuis le début du XVIIIe siècle. Boisson à la mode dans toute l’Europe, d’abord associé au voyage et à l’exotisme, le café devient vite symbole de liberté et d’émancipation des femmes, par le plaisir qu’il procure, et la faculté qu’il donne de résister au sommeil.

Rares sont les compositeurs tentés d’illustrer en musique le voyage sensoriel que procure le café, car le sujet semble bien frivole.
Jean-Sébastien Bach, peu réputé pour son humour, en fait pourtant le personnage principal d’une cantate comique dans laquelle la jeune Lisette résiste au pouvoir paternel et trouve le courage, grâce à sa boisson favorite dont elle est totalement dépendante, de trouver sa liberté, comme si la condition des femmes était liée à cette boisson magique qui rend libre…
De son côté, le Français Nicolas Bernier décrit l’inspiration poétique et la liberté virtuelle que procure la café, passeport vers les mondes parallèles de la création artistique, «boisson supérieure encore au vin !»

Jérôme Correas invite Ambra Senatore et ses danseurs à rejoindre sur scène les chanteurs et les musiciens des Paladins. Ensemble, ils font revivre ces œuvres en les illustrant avec l’humour et l’ironie qui les caractérisent. L’arôme du café réunira dans ses volutes sensuels le langage de la musique et des corps. Jérôme Correas et Ambra Senatore cherchent à imaginer une forme de spectacle complet qui, comme l’opéra mais sans ses contraintes, parle à tous les sens du spectateur. Leur rencontre crée l’occasion de réfléchir ensemble sur les différents sujets que le récit autour du café peut amener : des plus ludiques aux plus sérieux et aussi problématiques.

Affirmation de la liberté des femmes, source d’inspiration créatrice, lieu de convivialité et de solidarité (le Café Suspendu à Naples que l’on paye pour un prochain client désargenté), le café sera prétexte à des moments de jeu, de réflexion, d’observation de l’humain. Avec des espaces d’improvisation et d’autres moments plus écrits, la danse sera traversée par des états d’âme, teintée de gestes du quotidien, et entrera en résonance avec les musiques de Bach et Bernier.

Programme :
Nicolas Bernier, Cantate Le Caffé
Jean-Sébastien Bach, Cantate du Café
Georg Philipp Telemann, Suite pour orchestre La Bizarre
Monsieur de la Tour, Air à boire Caffé délicieux

Un spectacle produit par Les Paladins, direction Jérôme Correas

 

Distribution

Direction musicale : Jérôme Correas

Chorégraphie et mise en espace : Ambra Senatore

Création lumières : Laurent Fallot

Musiques : Jean-Sébastien Bach, Nicolas Bernier et Georg Philipp Telemann

Sur scène :

Léa Bellili et Louise Roulleau, sopranos

Jean-François Lombard, ténor

Matthieu Heim, basse

Caterina Basso, Claudia Catarzi, Matteo Ceccarelli et Ambra Senatore, danse

Clémence bourgeois, flûte

Claire Sottovia, Yuna Lee, Sophie Dutoit, Izleh Henry, Clara Muththaler, Sophie Iwamura et Saori Furukawa, violons

Benoît Bursztejn et Martha Moore, altos

Nicolas Crnjanski et Sarah Aguessy, violoncelles  

Franck Ratajczyk, contrebasse

Samuel Crowther, clavecin

Les Paladins, direction Jérôme Correas

 

Mentions de production

Production :

Les Paladins, direction Jérôme Correas

Co-production :

  • Centre chorégraphique national de Nantes
  • Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, scène nationale
  • Opéra de Massy

Résidences  de création :

  • La Briqueterie – CDCN du Val-de-Marne
  • Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines – Scène nationale

Mécénat :

  • Fondation Malongo

Avec le soutien de :

  • Conseil départemental de l’Essonne
  • Centre national de la musique
  • Adami
  • Spedidam

Vidéos

Presse

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Lucrezia par les Paladins : femmes d’honneur – Classykeo

05/11/2024

« Les Paladins, en comité restreint, parachèvent ces toiles sonores. Si le continuo occupe évidemment une place décisive dans les œuvres et dans l’enregistrement, le Concerto a cinque de Marcello laisse aux musiciens l’occasion de déployer leur lyrisme. »

Par Claire-Marie Caussin

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La preuse romaine – Wanderer

11/11/2024

« Quatre femmes dans la même femme », pourrait-on dire, paraphrasant l’Hoffmann d’Offenbach. Sur ce nouveau disque de l’ensemble Les Paladins, quatre compositeurs des XVIIe et XVIIIe siècles rendent hommage à une même héroïne, Lucrezia ; c’est aussi l’occasion d’apprécier la variété des talents de quatre représentatrices de l’école de chant français »

Par Laurent Bury

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Emission En piste – France Musique

28/10/2024

Notre disque « Lucrezia, portraits de femme » était « le disque classique du jour » de l’émission « En Pistes ! » sur France Musique le 28 octobre.

Par Emilie Munera et Rodolphe Bruneau-Boulmier.

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Sélection albums : Vivaldi, Les Paladins et Jérôme Correas, Al Jarreau et le NDR Bigband, Garciaphone, Raoul Vignal – Le Monde

08/11/2024

« Sous la houlette de Jérôme Correas, Les Paladins s’illustrent avec style et naturel, des ombres de la peur à la brutale explosion de la douleur, suivant en narrateurs les gradations du drame. »

Par Marie-Aude Roux

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Lucrezia – Portraits de femme – Rondo das Classik & Jazz Magazin

09/11/2024

« Il est étonnant que personne n’y ait pensé plus tôt : à l’époque baroque, la souffrance légendaire et la mort auto-infligée de la vertueuse Romaine Lucrèce (…) ont été mises en musique dans quatre cantates, un genre si populaire à l’époque. Jérôme Correas les a réunies pour la première fois sur un album fascinant et varié avec son ensemble engagé Les Paladins et quatre chanteuses qui leur sont proches. »

Par Manuel Brug

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Lucrezia, femme d’hier et femmes d’aujourd’hui – Olyrix

26/10/2024
« Sandrine Piau ouvre le programme en prêtant sa voix à la Lucretia de Michel Pignolet de Montéclair dans la cantate Morte di Lucretia. Grâce à un soutien maîtrisé, sa voix exprime avec finesse l’émotion poignante du texte. (…).»
Par Emmanuel Deroeux
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Haendel – CD Aparte – OBD Opéra

17/10/2024

« Le soutien des instrumentistes des Paladins et de leur chef Jérôme Correas, se fait avec une grande intelligence dans les récitatifs et soulignent le drame, la fureur et la honte de nos quatre Lucrèce. »

Par Pierre Tricou

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Les chants désespérés sont les chants les plus beaux – ForumOpéra

24/10/2024

« Un moment intense, paroxystique, où les Paladins ne forment qu’un avec le chant, qu’ils servent magnifiquement »

Par Yvan Beuvard

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Emission Metaclassique #299 – Violer

23/10/2024

Pour ce numéro « Violer », vous allez entendre, par ordre d’apparition : Lucile RichardotKarine DeshayesAmel Brahim-DjelloulSandrine Piau avec, en contrepoint, les interventions du directeur artistique des Paladins à l’origine de cette quadrature, Jérôme Correas.

Une émission produite et réalisée par David Christoffel.