16 janvier 2025
20h00Embarquez pour un voyage lyrique et chorégraphique autour des cantates du café de Jean-Sébastien BACH et Nicolas BERNIER
Place Séraucourt
Prochaines dates
À propos
Qui eut cru qu’au XVIIIe siècle l’histoire du café et celle de l’évolution des mœurs allaient de pair ? Jérôme Correas (chef d’orchestre et directeur artistique des Paladins) et Ambra Senatore (chorégraphe et directrice du CCNN) s’emparent de cette histoire grâce aux cantates de Bach et de Bernier. Deux cantates pleines d’humour et de poésie, qui parlent de liberté – l’émancipation et la liberté de la femme avec Jean-Sébastien Bach et la liberté de l’esprit avec le français Nicolas Bernier. Avec ce nouveau spectacle, Ambra Senatore et Jérôme Correas revisitent la musique baroque au filtre de la modernité.
Serré ou allongé, au lait ou sans sucre, le café fait partie de notre quotidien depuis le début du XVIIIe siècle. Boisson à la mode dans toute l’Europe, d’abord associé au voyage et à l’exotisme, le café devient vite symbole de liberté et d’émancipation des femmes, par le plaisir qu’il procure, et la faculté qu’il donne de résister au sommeil.
Rares sont les compositeurs tentés d’illustrer en musique le voyage sensoriel que procure le café, car le sujet semble bien frivole.
Jean-Sébastien Bach, peu réputé pour son humour, en fait pourtant le personnage principal d’une cantate comique dans laquelle la jeune Lisette résiste au pouvoir paternel et trouve le courage, grâce à sa boisson favorite dont elle est totalement dépendante, de trouver sa liberté, comme si la condition des femmes était liée à cette boisson magique qui rend libre…
De son côté, le Français Nicolas Bernier décrit l’inspiration poétique et la liberté virtuelle que procure la café, passeport vers les mondes parallèles de la création artistique, «boisson supérieure encore au vin !»
Jérôme Correas invite Ambra Senatore et ses danseurs à rejoindre sur scène les chanteurs et les musiciens des Paladins. Ensemble, ils font revivre ces œuvres en les illustrant avec l’humour et l’ironie qui les caractérisent. L’arôme du café réunira dans ses volutes sensuels le langage de la musique et des corps. Jérôme Correas et Ambra Senatore cherchent à imaginer une forme de spectacle complet qui, comme l’opéra mais sans ses contraintes, parle à tous les sens du spectateur. Leur rencontre crée l’occasion de réfléchir ensemble sur les différents sujets que le récit autour du café peut amener : des plus ludiques aux plus sérieux et aussi problématiques.
Affirmation de la liberté des femmes, source d’inspiration créatrice, lieu de convivialité et de solidarité (le Café Suspendu à Naples que l’on paye pour un prochain client désargenté), le café sera prétexte à des moments de jeu, de réflexion, d’observation de l’humain. Avec des espaces d’improvisation et d’autres moments plus écrits, la danse sera traversée par des états d’âme, teintée de gestes du quotidien, et entrera en résonance avec les musiques de Bach et Bernier.
Programme :
Nicolas Bernier, Cantate Le Caffé
Jean-Sébastien Bach, Cantate du Café
Georg Philipp Telemann, Suite pour orchestre La Bizarre
Monsieur de la Tour, Air à boire Caffé délicieux
Un spectacle produit par Les Paladins, direction Jérôme Correas
Distribution
Direction artistique : Jérôme Correas
Chorégraphie et mise en espace : Ambra Senatore
Création lumières : Laurent Fallot
Léa Bellili et Hadhoum Tunc, sopranos
Jean-François Lombard, ténor
Matthieu Heim, basse
Armance Merle, flûte
Mario Konaka, violon solo
Sophie Dutoit, Julia Boyer, Aurélie Debeule Boodhoo, Clara Mühlethaler, Fernando Galvez Ramos, Aya Nogami, violons
Benoit Bursztejn, Martha Moore, alto
Nicolas Crnjanski, Marwane Champ, violoncelle
Franck Ratajczyk, contrebasse
Sam Crowther, clavecin
Jérôme Correas, direction
Caterina Basso, Claudia Catarzi, Matteo Ceccarelli et Ambra Senatore, danse
Mentions de production
En co-production avec le
- Centre chorégraphique national de Nantes
- Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, scène nationale
- Opéra de Massy
Résidences de création :
Café Libertà a reçu le soutien de la Fondation Malongo, l’Adami et de la Spedidam :
- La Fondation Malongo mène des actions en lien avec l’agriculture et la recherche scientifique, mais fait également valoir le patrimoine et la création contemporaine dès lors qu’ils sont en lien, direct ou indirect, avec le café.
- L’Adami gère et fait progresser les droits des artistes-interprètes en France et dans le monde. Elle les soutient également financièrement pour leurs projets de création et de diffusion.
- La Spedidam est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées.
Vidéos
Presse
Lucrèce, la femme dont l’abus changea l’Histoire
02/12/2024#BalancetonTarquin (Lucrezia, Portraits de Femme, Sandrine Piau, Lucile Richardot
04/12/2024Un programme musical tout entier dévolu à la figure de Lucrèce donné un jour de Journée Internationale contre les violences faites aux femmes, c’est une collusion, fortuite ou volontaire, qui ne manque pas de faire sourire d’abord, réfléchir ensuite, à la modernité de la figure de l’héroïne romaine.
Par Pierre-Damien HOUVILLE
Lucrezia : Portraits de femme – Musicologie
02/12/2024Les différences stylistiques sont frappantes et évitent toute sensation de répétition, mais les quatre œuvres ont en commun une dramatisation basée sur des ruptures de ton et s’achèvent sur un effacement progressif de la voix de l’héroïne, sauf dans le cas de Händel où elle se termine sur un terrible cri de vengeance.
Par Frédéric Norac
Le viol qui changea l’histoire de Rome
07/12/2024Avec ce programme sur le personnage de Lucrezia, Lucrèce, violée par une brute, Jérôme Correas, le chef de l’ensemble des Paladins, en vrai et preux chevalier au service de cette Dame de l’Antiquité, célèbre la libération actuelle de la parole des femmes, la donnant à la voix lyrique d’un quatuor de grandes chanteuses, trois sopranos Sandrine Piau, Amel Brahim-Djelloul, Karine Deshayes, et une mezzo-soprano, Lucile Richardot, chacune défendant à parts égales une cantate de l’époque baroque, opéras de chambre, mettant en scène la victime outragée.
Par Benito Pelegrin
Jérôme Correas, quatre chanteuses, et la figure tragique de Lucrèce
30/11/2024Interview de Jérôme Correas.
Par Frédéric Hutman
Une héroïne pour quatre compositeurs baroques
11/12/2024« Opéra de chambre pour Britten d’après la pièce d’André Obey au XXe siècle (The Rape of Lucretia), la figure légendaire de Lucrèce fut louée par les poètes latins et Shakespeare. »
Par Franck Mallet
Article ResMusica – Lucrezia
26/11/2024Quatre chanteuses pour quatre cantates italiennes à voix seule qui décrivent le destin dramatique de Lucrèce : c’est le choix original de Jérôme Correas à la tête de son ensemble Les Paladins.
Par Cécile Glaenzer
Lucrezia par les Paladins : femmes d’honneur – Classykeo
05/11/2024« Les Paladins, en comité restreint, parachèvent ces toiles sonores. Si le continuo occupe évidemment une place décisive dans les œuvres et dans l’enregistrement, le Concerto a cinque de Marcello laisse aux musiciens l’occasion de déployer leur lyrisme. »
Par Claire-Marie Caussin
La preuse romaine – Wanderer
11/11/2024« Quatre femmes dans la même femme », pourrait-on dire, paraphrasant l’Hoffmann d’Offenbach. Sur ce nouveau disque de l’ensemble Les Paladins, quatre compositeurs des XVIIe et XVIIIe siècles rendent hommage à une même héroïne, Lucrezia ; c’est aussi l’occasion d’apprécier la variété des talents de quatre représentatrices de l’école de chant français »
Par Laurent Bury
Emission En piste – France Musique
28/10/2024Notre disque « Lucrezia, portraits de femme » était « le disque classique du jour » de l’émission « En Pistes ! » sur France Musique le 28 octobre.
Par Emilie Munera et Rodolphe Bruneau-Boulmier.
Sélection albums : Vivaldi, Les Paladins et Jérôme Correas, Al Jarreau et le NDR Bigband, Garciaphone, Raoul Vignal – Le Monde
08/11/2024« Sous la houlette de Jérôme Correas, Les Paladins s’illustrent avec style et naturel, des ombres de la peur à la brutale explosion de la douleur, suivant en narrateurs les gradations du drame. »
Par Marie-Aude Roux
Lucrezia – Portraits de femme – Rondo das Classik & Jazz Magazin
09/11/2024« Il est étonnant que personne n’y ait pensé plus tôt : à l’époque baroque, la souffrance légendaire et la mort auto-infligée de la vertueuse Romaine Lucrèce (…) ont été mises en musique dans quatre cantates, un genre si populaire à l’époque. Jérôme Correas les a réunies pour la première fois sur un album fascinant et varié avec son ensemble engagé Les Paladins et quatre chanteuses qui leur sont proches. »
Par Manuel Brug
Lucrezia, femme d’hier et femmes d’aujourd’hui – Olyrix
26/10/2024Haendel – CD Aparte – OBD Opéra
17/10/2024« Le soutien des instrumentistes des Paladins et de leur chef Jérôme Correas, se fait avec une grande intelligence dans les récitatifs et soulignent le drame, la fureur et la honte de nos quatre Lucrèce. »
Par Pierre Tricou
Les chants désespérés sont les chants les plus beaux – ForumOpéra
24/10/2024« Un moment intense, paroxystique, où les Paladins ne forment qu’un avec le chant, qu’ils servent magnifiquement »
Par Yvan Beuvard
Emission Metaclassique #299 – Violer
23/10/2024Pour ce numéro « Violer », vous allez entendre, par ordre d’apparition : Lucile Richardot, Karine Deshayes, Amel Brahim-Djelloul, Sandrine Piau avec, en contrepoint, les interventions du directeur artistique des Paladins à l’origine de cette quadrature, Jérôme Correas.
Une émission produite et réalisée par David Christoffel.