À propos
Le Stabat Mater de Giovanni Battista Pergolesi peut être considéré à juste titre comme l’une des pièces les plus fameuses et les plus émouvantes du répertoire religieux.
L’œuvre est composée en 1736 à l’occasion de la fête de la Vierge des Sept Douleurs par un Pergolèse moribond. Miné par la tuberculose. Il n’entendra jamais cette pièce, expirant à l’âge de 26 ans peu après l’avoir livrée. Comme pour Mozart mort avant d’avoir terminé son Requiem, l’histoire romanesque d’un jeune compositeur napolitain trop tôt disparu donne lieu à une véritable légende qui se répand dans route l’Europe.
Tout le monde veut alors entendre cette œuvre qui devient l’une des plus jouées au XVIIIe siècle, reprise sous diverses formes -chantée par des solistes ou des chœurs-, et sera même adaptée par Jean-Sébastien Bach. On entend dans ce Stabat Mater tout l’influence que la musique profane a pu avoir sur le jeune compositeur, et sa recherche d’expressivité et de théâtralité dans le répertoire sacré permet d’exprimer les souffrances de la Vierge dans un langage musical qui humanise ses douleurs, les rend plus proches de l’auditeur, et propose à travers elles l’une des œuvres les plus dramatiques et les plus poignantes de la musique sacrée.
Distribution
Amel Brahim-Djelloul, soprano
NN, mezzo-soprano
Catherine Plattner, Clara Muhlethaler, violons
Benoit Bursztejn, alto
Nicolas Crnjanski, violoncelle
Franck Ratajczyk, contrebasse
Jérôme Correas, orgue, clavecin et direction